L’autre dans ton cœur

Dans chacun de tes gestes qui à un autre étaient destinés, j’ai cherché un petit reste. Un sourire, pour mes sens apaiser. Alors que constamment il vit dans tes rêves, je ne demandais qu’un moment, une petite seconde brève occuper tes pensées, tes idées. Quête hardie ou insensée ? L’autre de moi avait pris ton cœur me ravissant du coup mon bonheur. Mon cœur longtemps s’est obstiné ; et ma raison en vain ne pu le raisonner.

Comme un navire ivre qu’emporte l’océan déchaîné, océan duquel étaient nées mes envies, je ne savais plus ce qu’était vivre.  A la funeste mélodie de mon naufrage, répondaient mes sens en nage ; non en rage.

J’ai souhaité qu’on m’arraisonne ; mon retard, que tu pardonnes. Mais impitoyable, ton regard n’avait pour moi aucun égard.

Comment être l’autre dans ton cœur, celui que tes yeux cherchent, devenir pour toujours ton âme sœur, transpercer ton cœur de ma flèche ?

L’autre dans ton cœur avait pris les devants, faisant de moi l’héritier éternel d’une douleur dont tu es malgré toi l’artisane fidèle.

L’autre dans ton cœur demeurant à jamais et malgré moi ton amant.

L’Angelet